On a souvent accusé l’administration Bush d’être très près des grandes compagnies pétrolières, voire de tout faire pour les grandes entreprises et rien pour les plus démunis. Pourtant Bush et Cheney ne sont peut-être pas les meilleurs promoteurs de la globalisation capitalisme.
Pour ceux qui ne le savent pas, George W. Bush a été un homme d’affaire absolument inefficace. Et son vice-président Dick Cheney n’est pas mieux : sa présidence à la tête de la compagnie Halliburton est loin d’avoir été reluisante… une personne ayant investi 100,000$ dans la compagnie avant que Cheney en soi le pdg aura dans ces poches 60,000$ en 2004.
Alors même si l’on croit que la politique étrangère de la maison blanche a été conçue pour servir les entreprises américaines rien ne démontre que l’opération soit un succès.
Les anciens PDG médiocres qui contrôle maintenant la Maison blanche on poursuivit une stratégie global qui dans le meilleur des cas bénéficie une très mince frange de la communauté d’affairistes états-uniens tout en laissant le reste de la planète exposé à la colère générale et à l’incertitude économique.
Alors le monde risque d’être de moins en moins sécuritaire pour Mickey Mouse, Ronald McDonald et Microsoft… juste à cause du ressentiment créer par les actions et la rhétorique de Bush et Cheney.
Au Pakistan et en Indonésie on a attaqué quatre restaurant poulet frit Kentucky depuis 2001. Je ne sais pas si les Denis Drolet vont faire une toune là-dessus…
Alors tout le beau travail de Bill Clinton qui a mit un visage souriant sur l’exploitation et l’abus du capitalisme moderne a été détruit par la version agressive et unilatéraliste… la globalisation impériale de Bush. Alors en Asie, le ressentiment généralisé envers l’Oncle Sam a stopper l’expansion de Disney dans la région.
Une enquête sondant 8000 consommateurs à travers le monde par la firme Global Market Insite a démontré qu’un tiers des consommateurs du G8 ont une impression négative des ÉU. En conséquence, selon l’étude, les marques fortement associées à l’American way of life verront leur valeur symbolique dévaluée. Parmi ceux-ci : Malboro, America Online, McDo, American Airlines, Budweiser, Chrysler, la poupée Barbie et General Motors.
La majorité des PDG américains qui mènent des firmes employant 8 millions de travailleurs à l’étranger affirment dans un article du US Banker que le sentiment anti-americain est généralisé.
Tous ces problèmes ont poussé un groupe de hauts cadres à former le BDA, le Business for Diplomatic Action qui mettra des pressions sur l’administration Bush pour revenir à un style plus Clintonesque qui leur avait tant apporté. L’organisation est même jusqu’à dire ouvertement que l’administration Bush n’est pas un bon outil de diplomatie.
Un article du USA Today en juin 2004 dénombrait la longue liste d’industries qui accusent les aventures militaires en Irak et en Afghanistan pour leur pertes de revenus.
Les économistes progressistes Dean Baker et Mark Weisbrot ont élaboré en détails dans leur étude The Economic Cost of a War in Iraq comment cette guerre pouvait mener les ÉU dans une profonde récession.
Avec les coûts directs et indirects de la guerre en Irak, y’a même des républicains plus pragmatiques qui commencent à dénoncer les pratiques de Bush et Cie.